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Peter Pan au théâtre Dunois PARIS 18e

Un dimanche de rêve

C’est en ce premier dimanche de printemps que les enfants du 18e, élèves du CP au CM1 ont pu entrer dans l’univers merveilleux de Peter Pan au théâtre Dunois.

Dans cette adaptation du célèbre Peter et des textes de James Matthew Barrie, la pièce « Jamais, jamais ! » a ravivé l’imagination et l’âme d’enfant parfois oubliée par certains de nos chers bambins.

 

Ils se sont ainsi envolés avec Peter Pan, avec Wendy et ses frères à la découverte d’un pays où lits, polochons et édredons deviennent bateau pirate et lagune des sirènes.

Une mise en scène toute en sobriété, jouant avec les lumières et les ombres, à travers un montage pluridisciplinaire mêlant théâtre, vidéo, cinéma d’animation, magie et musique, permettait à chacun de s’évader et de s’émerveiller au fil des différentes histoires narrées et interprétées par cinq adultes enfermés dans une réalité quotidienne oppressante.

Le spectacle offrait également une réflexion sur le rapport adulte-enfant, le temps qui passe, la mort, la liberté, tout en renouant avec son imaginaire et sa part d’enfance.

 

 

A l’issue de la représentation, les enfants ont pu rencontrer et échanger avec les comédiens de la compagnie « Les arpenteurs de l’invisible », les interrogeant sur les secrets des éléments féeriques et magiques qu’ils ont appréciés tout au long du spectacle. Les secrets n’ont cependant pas été dévoilés, laissant chaque enfant un peu rêveur…


A Nantes, les enfants remontent le temps au Chronographe !

Saviez-vous qu’à quelques kilomètres de Nantes se trouve une cité gallo-romaine ?

Les enfants de l’antenne nantaise ont pu la découvrir lors d’une après-midi au Chronographe, musée situé sur les vestiges de Ratiatum, à Rezé.

 

 

Maud, l’animatrice, les a tout de suite captivés en leur transmettant toutes ses connaissances sur la céramologie, la science qui étudie les céramiques anciennes.

Après quelques explications sur l’argile et la fabrication des céramiques, les enfants ont joué aux apprentis céramologues en reconstituant des pots ou vases anciens à partir de débris.

Couleurs, dessins, polissage : tous les indices étaient bons à prendre pour retrouver la forme initiale de l’objet, et même essayer de deviner l’époque de sa fabrication !

Les petits archéologues en herbe ont ensuite parcouru les différents stands du musée.

Ils ont pu découvrir l’histoire des gallo-romains, ayant vécu à Ratiatum il y a tout de même plus de 2000 ans, grâce à des jeux interactifs ou des devinettes.

Pas facile de reconnaître de l’huile d’olive seulement avec son odorat, ou de faire la différence entre une roche polie et un morceau de bois grâce uniquement à ses mains !

Riches de toutes ces nouvelles connaissances sur l’histoire antique, c’est avec gourmandise que les enfants ont terminé cette sortie : des gâteaux et jus de fruits bien mérités pour leur curiosité et leur vivacité d’esprit !

Ils ont même eu droit à un petit livre offert en cadeau qui leur permettra de continuer à explorer l’archéologie à la maison !


Témoignage d’Annick qui accompagne Nadowa en CE1

Je cherchais depuis quelque temps à m’investir auprès d’enfants en difficulté scolaire. Mes recherches sur internet m’ont conduite jusqu’à l’E.S.A dont les valeurs de solidarité et d’équité face à l’échec scolaire correspondaient à mes attentes. J’ai donc rejoint l’E.S.A début octobre 2016.

J’accompagne Nadowa qui est en CE1. C’est l’école qui a proposé une aide pour Nadowa. Ses difficultés concernent l’apprentissage de la lecture et sa position d’élève.

Le fait que l’école et l’E.S.A puissent collaborer est vraiment important. J’ai déjà eu plusieurs contacts avec la maîtresse de Nadowa. Cette coopération permet d’impliquer la famille dans la scolarité de l’enfant et peut aider le bénévole à bien cerner les difficultés et donc à proposer une aide bien ciblée.

Je passe environ une heure et demie avec Nadowa tous les mercredis après-midi, y compris pendant les vacances scolaires uniquement sur sa demande. Quand j’arrive, ma chaise est toujours installée et avant de commencer le travail de lecture, nous prenons le temps de bavarder un peu selon ses besoins ou envies. Des approches variées de la lecture sont nécessaires : lecture chronométrée, en alternance, devinettes, missions à remplir, petits textes, lecture en couleur, etc. Il faut mettre en place des stratégies pour remobiliser Nadowa lorsqu’elle trouve cela « trop dur, trop long », pour stimuler son attention. Il faut réussir à la convaincre qu’elle sait déjà beaucoup de choses, qu’elle est capable d’y arriver, la valoriser et l’amener à prendre du plaisir à lire. Il faut trouver l’équilibre entre bienveillance, encouragements et exigences.

Et quel régal de la voir sourire et un peu fière quand l’exercice se ponctue d’un « Bravo, Nadowa ! » ; quand elle apprécie visiblement, après relecture de ma part, la drôlerie d’un texte que j’ai choisi pour elle, quand elle a amélioré sa vitesse de lecture et qu’elle gagne aux jeux que je fabrique ou que j’emprunte.

Confiance en soi et estime de soi sont indispensables pour permettre à Nadowa de progresser dans l’apprentissage de la lecture et de s’impliquer en tant qu’élève.

Un autre aspect du travail de bénévole concerne la relation avec la famille qu’il faut parfois rassurer car l’attente est grande.

Enfin, les moments d’échanges que l’on peut avoir avec les autres bénévoles, les formations proposées par l’E.S.A et l’aide apportée par les responsables, si besoin, sont autant d’atouts pour mener à bien ce passionnant travail de bénévole.

Annick Honore.


Antenne de Courbevoie : conférence débat sur l’orientation des jeunes

L’antenne de Courbevoie organise une conférence débat sur l’orientation des jeunes de 15 à 25 ans le 22 avril.

« Cet évènement répond au souhait de l’ESA d’inclure l’orientation dans ses priorités.

Il sera annoncé dans le CourbevoieMag du mois d’avril.

Vous pouvez récupérer le flyer et le modèle du courrier envoyé nominativement aux chefs d’établissements de Courbevoie, donnant les grands axes de cette conférence, qui sera animée en binôme par Eric Coulon, bénévole de l’ESA et coach scolaire de profession, et moi.

Aurélie Taquilain, adjointe au Maire, déléguée à la famille et à la vie associative, Conseillère départementale des Hauts-de-Seine, a dit avoir l’intention d’y assister. »

Natalie Riallant – Antenne de Courbevoie


Atelier lecture : le rêve secret de Roselyne

Samedi 11 mars, les enfants de CM1 et CM2 de l’antenne de Nogent le Perreux ont eu la chance d’assister à un atelier lecture animé par Roselyne Morel, bénévole à l’E.S.A.

Le rêve secret de Roselyne c’est d’être un poulpe.

Un poulpe, oui ! Un poulpe avec un crayon au bout de chaque tentacule. Il faut dire que Roselyne est écrivain pour enfants et elle a produit plus d’une quarantaine d’ouvrages. Et lorsque les idées arrivent, pour ne pas les perdre, Roselyne aimerait parfois être ce fameux poulpe.

De l’idée de départ, parfois notée sur un ticket de parking, jusqu’à la sortie du livre chez l’éditeur, c’est un long cheminement qu’elle a expliqué et illustré pas à pas à nos jeunes lecteurs, en se basant sur certaines de ses œuvres (contes, romans, nouvelles…) dont Grognon 1er, roi du pays où nul ne rit, ou Julie et le serpent Guili-Guili ou encore les aventures de Vincent Mangepapier…

L’atelier a été interactif et les enfants ont posé beaucoup des questions.

Voici les retours à chaud des enfants qui ont participé à l’atelier:

 

 

 

C’était bien. Je ne savais pas que l’écrivain, l’éditeur et l’illustrateur travaillaient ensemble. Ce n’est pas l’écrivain qui fait tout.

Cela m’a plu, Roselyne raconte bien. C’est long pour fabriquer un livre.

J’ai aimé les livres. C’était intéressant de voir ceux qui ont été traduits en allemand, anglais, américain ou portugais.

J’ai bien aimé, j’ai appris comment les auteurs font pour écrire des livres. Avant je ne savais pas qu’une même histoire pouvait être éditée dans plusieurs collections.

C’était très bien, j’ai appris des choses. Surtout les différentes étapes pour fabriquer un livre.

J’ai aimé quand Roselyne a parlé des illustrations et de leur mise en page. Avant, je croyais qu’on les découpait pour les faire entrer dans les livres.

Cela a été un moment privilégié que tout le monde a apprécié.