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L’E.S.A dans les media

 Dominique Dubois, co-responsable d’antenne à Bordeaux, ancienne cadre infirmière, apporte son témoignage dans la revue Serengo (le nouveau magazine pétillant pour les plus de 50 ans…). Elle y explique le déclic de l’engagement, et comment elle se sent de plus en plus motivée et confortée dans son choix.

Sans oublier ses enfants et petits-enfants, fiers de son engagement citoyen !

 

 

 

 

 

media paris18 2016 11Palmyre Vincent, co-responsable de l’antenne de Paris 18e a donné une interview dans « le 18e du mois » de novembre à Paris, dans laquelle elle présente l’E.S.A, et explique la spécificité de notre démarche d’aide aux enfants.

Au vu des besoins recensés, elle en appelle à une cinquantaine de nouveaux bénévoles pour pouvoir y répondre.

Espérons que cet article l’aidera à atteindre cet objectif, dans l’intérêt des enfants !

 

A France Inter aussi, l’E.S.A a été citée au cours de l’émission « Grand bien vous fasse », lors du sujet : « Peut-on réussir à l’école sans argent ?» …

 


Témoignage de Clémence : l’entrée en 6e.

 

J’ai commencé l’accompagnement avec Nawad en avril dernier (2016), pendant son année de CM2. A ce moment là, il s’agissait de l’aider à combler quelques lacunes en français en travaillant sur certains de ses points faibles en grammaire et en orthographe.

Depuis le mois de septembre, Nawad est en 6e et les attentes des professeurs vis à vis des élèves sont plus grandes : savoir rédiger une histoire inventée soi-même, transposer un texte dans un autre temps… L’écart avec ce qui lui était demandé en primaire est grand et ses points faibles en sont ressortis d’autant plus.

Les « critères d’évaluation » de sa professeur de français, qui sont inscrits sur chaque devoir de Nawad, sont très utiles pour moi. Dans son collège, on ne note pas mais on donne des indications : où il en est dans son apprentissage et ce qu’il a encore à acquérir. Je me fonde là-dessus et sur ses erreurs récurrentes pour savoir quoi travailler avec lui.

Le challenge pour cette année de 6e est de lui apprendre à se servir des outils qu’il a à sa disposition pour faire ses devoirs : utiliser un dictionnaire, regarder dans le Bescherelle, faire des recherches de livres à la bibliothèque, etc.

Une fois qu’il aura bien compris comment ça fonctionne, cela l’aidera à devenir plus autonome lors de ses devoirs à la maison. Mais je n’ai pas d’inquiétude :

Nawad est très à l’écoute des conseils qu’on lui donne, bien organisé, et toujours motivé pour travailler son français !

Il s’approprie les outils et petits jeux que nous utilisons et petit à petit les progrès commencent à se faire sentir !

Clémence

 

 


Témoignage d’Angeline : mes premières expériences

Donner les mêmes chances de réussir à tous les enfants : tel est le leitmotiv qui m’a poussée à m’engager au sein d’une association comme l’E.S.A. Une ambition peut être utopique de prime abord, et parfois semée de quelques difficultés, comme je l’ai vécu l’année passée avec ma première élève, collégienne de 3e. Elle manquait de réelle motivation et d’intérêt, et il m’a fallu discerner ses passions et sujets d’accroche pour rendre le moment d’échange moins formel, susciter chez elle l’envie de s’intéresser, et arriver à structurer sa pensée pour comprendre un problème et s’exprimer au quotidien.

Ces difficultés ne m’ont pas empêchée de savoir l’encourager et lui donner confiance lorsque cela s’avérait nécessaire, notamment au moment du brevet des collèges.

La confiance en soi est en effet un élément charnière souvent évoqué lors des réunions entre bénévoles.

Aujourd’hui, je construis peu à peu une nouvelle relation bénévole-élève avec Faidy, élève en CE2, très vivant et plein de bonne volonté. Il ne lui manque qu’un accompagnement un peu appuyé pour lire plus facilement, tant dans l’envie de lire que dans la pratique de la lecture, et pour arriver à canaliser son énergie afin d’éviter les étourderies mathématiques. La relation se cherche à travers l’adaptation au rythme de l’enfant et à ses intérêts aussi : jeux pédagogiques, dessins, changement fréquent d’exercices.

Dernièrement, j’ai expérimenté l’inversion élève-professeur en lui proposant de me faire une dictée : il a ainsi pris le temps de me lire l’extrait de livre, puis a dû corriger les fautes que j’avais volontairement faites. Une manière de capter la concentration… du moins pendant une dizaine de minutes !

Angeline, bénévole E.S.A Nantes


A Lyon, la fondation Auchan soutient l’E.S.A

Entraide Scolaire Amicale de Lyon a reçu le soutien de la fondation Auchan pour la Jeunesse et de l’hypermarché Auchan le mois dernier.
Toute la journée, le stand Entraide Scolaire Amicale présent à l’entrée de l’hypermarché, a su mettre en valeur l’association auprès des clients mais aussi des collaborateurs Auchan et de la presse.

Nous avons pu sensibiliser les personnes, prendre contact avec des familles et même recruter de nouveaux bénévoles pendant la journée !

lyon-auchanLa fondation Auchan pour la Jeunesse nous a remis un chèque de 5 000€. C’est une aide précieuse pour l’association. Elle nous servira particulièrement au matériel de communication nécessaire au recrutement et à la formation des bénévoles.
Auchan organisera très prochainement, à l’attention de nos enfants, une découverte de ses ateliers de boulangerie.

Nous remercions très sincèrement tous les collaborateurs Auchan Saint Priest qui ont contribué à la réussite de cette journée. Et particulièrement Sarah, notre marraine pour son implication et son accueil très sympathique.


Témoignage de Timothée : un an aux côtés d’une 3e ULIS

La motivation d’un bénévole en encadrement scolaire n’est pas de voir son élève briller dans tout ce qu’il entreprend. Si c’est le cas, à quoi bon intervenir ? Non.

Ce sont les petites réussites, les déclics, ou encore un « j’ai compris ! » lancé après des minutes, voire des heures, d’explications laborieuses qui font toute la richesse de notre engagement.

Pour peu que tout cela soit agrémenté d’une envie d’avancer de l’élève, et l’équation sera complète. C’est alors ce dernier qui fait la plus grosse part du travail, et notre intervention ne se résume plus qu’à le guider.

Ces faits, je les ai observés durant mon année avec Valentine, une jeune fille de 16 ans en 3e ULIS. Les élèves des ULIS – unités localisées pour l’inclusion scolaire – n’ont pas eu autant de chance que les autres, et font face à de nombreuses difficultés scolaires. Et pourtant, quand il s’agit de travailler, Valentine est toujours la première ! Elle râlait si je ne lui donnais pas de devoirs pour la semaine suivante, et souhaitait systématiquement me montrer ce qu’elle avait appris durant la semaine. C’était bel et bien elle qui donnait le rythme lors de nos moments ensemble.

L’engagement bénévole n’est pas de tout repos, et il faut s’attendre à affronter des situations difficiles. Et pourtant, c’est toujours avec le sourire que je quittais Valentine les mercredis soirs.

Timothée, ESA Nantes